Saint Pio de Pietrelcina – Iglesia Catolica Palmariana
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Messages donnés par Saint Pio de Pietrelcina à Clemente Domínguez y Gómez, aujourd'hui le Pape Saint Grégoire XVII, le Très Grand

5 juillet 1970

Avant latombe du Padre Pio à San Giovanni Rotondo, Clemente a reçu le message suivant donné par le même Padre Pio ;« Mon fils: le Chapelet des Notre Père n’est pas un caprice.  Il est nécessaire pour changer la perversité de l’humanité.  Je te bénis ».

20 décembre 1974

(San Giovanni Rotondo.  Tombe du Padre Pio.  Dans la matinée, le Prêtre vénézuélien a célébré la Sainte Messe Tridentine à l’autel près de la Tombe du Padre Pio.  À la fin de la Sainte Messe, pendant que tout le monde priait, Clemente Domínguez a eu le message suivant:)

Le Padre Pio de Pietrelcina

« Mes fils: je vous bénis paternellement.  J’attendais votre visite à bras ouverts, puisque ce fils à moi m’avait promis cette visite en action de grâces.  Par la Volonté du Très-Haut, je suis le Protecteur du Palmar et du Vergel.  Il est important que les religieuses et les frères du Vergel m’invoquent plus souvent.  Je vais soutenir la cause du Vergel. Je vous bénis ».  (Nous affirmons que Clemente Domínguez avait proposé de visiter la Tombe du Padre Pio en action de grâces, s’il pouvait remettre les documents directement au Saint-Père.  En raison des difficultés financières, Manuel Alonso a tenté de rediriger le voyage vers l’Espagne.  Cependant, Clemente Domínguez voulait à tout prix honorer sa promesse et nous nous sommes tous rendus à la Tombe du Padre Pio.  Ce jour même, le 20 décembre, dans la matinée, nous avons quitté San Giovanni Rotondo pour Monte Saint Angelo, où le Sanctuaire de l’Archange Saint-Michel est situé, puis on a visité le Sanctuaire de Lorette et dans l’après-midi on est parti pour la ville de Sigillo, où il y a beaucoup  de dévotsdu Palmar.  Nous sommes arrivés de nuit et avons été reçus avec le plus grand amour fraternel possible comme à d’autres occasions.  Nous avons dormi au Couvent des Mères Augustines de Sainte Anne.)

9 juillet 1980

(Vers midi, nous sommes arrivés à San Giovanni Rotondo.  Nous sommes entrés dans l’Église, sommes descendus dans la crypte et avons prié devant la Tombe du grand et Saint Martyr Saint Pio de Pietrelcina, canonisé par Sa Sainteté le Pape Grégoire XVII, qui pour la première fois en tant que Pape, s’est agenouillé et a prié devant les reliques de ce cher saint, qui est apparu si souvent auPalmar de Troya.  Des moments d’émotion indescriptible !  Au cours de sa prière, à midi et demi, Saint Pio est apparu et a transmis au Saint-Père le message suivant:)

Saint Pio de Pietrelcina

« Très Cher Vicaire de Notre Seigneur Jésus-Christ:

Je dois manifester avec une grande joie la jubilation que je ressens dans mon cœur pour ta visite apostolique; avec laquelle turépares un peu les nombreuses insultes que Jésus reçoit à cet endroit.  Je suis toujours le grand protecteur du Palmar de Troya ; Je suis toujours attentif aux moindres détails, pour le bien du Grand Travail du Palmar.

Je souhaite ardemment que les constructions du Palmar dépassent tout ce qui a été fait dans le passé ; pour laquelle je demande impérativement aux fidèles de faire preuve d’une générosité surabondante.

Il est triste et douloureux de toujours devoir demander aux fidèles quand ce serait plus agréable pour Dieu si cela venait de leur propre générosité volontaire.

En tant que Capitaine des Armées de Marie, je protégerai de la manière la plus singulière, dans les jours des châtiments et des ténèbres, les fidèles qui sont généreux envers El Palmar, selon leurs moyens véritables et authentiques ; car beaucoup peuvent donner et ne veulent pas, et d’autres veulent et ne peuvent pas.  Je te bénis. »

23 septembre 1974

Hommage au Padre Pio de Pietrelcina

(Lieu Sacré du Lentisque au Palmar de Troya.  Vers 1 heure du matin, Clemente a vu la Très Sainte Vierge Marie; puis Notre Seigneur Jésus-Christ et le Padre Pio.

Ce jour-là a été commémoré LE SIXIÈME ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU PADRE PIO DE PIETRELCINA.  À San Giovanni Rotondo, le 23 septembre 1968, le Padre Pio a rendu son âme à Dieu vers deux heures et demie du matin, tout en prononçant les très doux mots : « Jésus et Marie ».  Le Padre Pio est une figure éminente des Apparitions du Palmar de Troya.  Ses apparitions aux voyants de ce Lieu Sacré sont très fréquentes. Il y a eu des moments où le Padre Pio est apparu tous les jours au Palmar et plusieurs fois par jour.  En outre, sa présence au Palmar a été remarquée par de nombreux pèlerins à travers de certains signes prodigieux parmi lesquels des parfums.  Le Padre Pio est devenu visible pour la première fois au Palmar de Troya quand il était toujours en vie, peu après le début de ces Apparitions.  La prédilection de ce Saint stigmatisé pour El Palmar de Troya n’est pas surprenante, car il a lui-même prophétisé que la Très Sainte Vierge Marie apparaîtrait en Espagne dans un village situé entre les villes de Séville et Cadix.  Nous, les fidèles du Palmar avons beaucoup à remercier Padre Pio, qui veille constamment sur ce Lieu Sacré et le garde.  LE PADRE PIO, DANS L’UNE DE SES APPARITIONS, NOUS A APPRIS À RÉCITER LE SAINT CHAPELET PENITENTIEL DES NOTRE PÈRE, ÉGALEMENT APPELÉ CELUI DU PADRE PIO.  Le Padre Pio a parlé assidûment aux voyants du Palmar de Troya ; et par moyen d’eux, il a transmis des bénédictions, des conseils, des orientations, des paroles d’encouragement, des reproches, des attentions, etc., etc., à de nombreux pèlerins qui visitent ce Lieu Sacré.  La Réformatrice Exaltée du Carmel, Sainte Thérèse de Jésus, a déclaré à Clemente Domínguez qu’il ne fallait pas oublier de demander la médiation du Padre Pio  Elle a également révélé à Clemente les nombreuses souffrances du Saint Stigmatisé et la gloire sublime dont il jouit au Ciel.  De plus, Sainte Thérèse de Jésus a informé Clemente à propos de Padre Pio:) « Vous devriez prier pour accélérer sa canonisation.  C’est mon souhait, partagé par la volonté de la Vierge Marie, qu’après sa canonisation, il dispose d’un Autel Privilégié dans la future Chapelle de ce Lieu Sacré, afin de vous protéger pendant les jours de ténèbres ». 

(La Mission du Padre Pio en ces Derniers Temps a une importance extraordinaire.  

Rappelons-nous le message que le Padre Pio a remis à Clemente Domínguez le 27 avril 1972 avant saTombe à San Giovanni Rotondo ;le Padre Pio lui a dit:) « Notre Seigneur Jésus-Christ m’a désigné pour diriger les Apôtres Mariaux des Derniers Temps.  Je demande à tous ceux qui souhaitent faire partie de la croisade pour le Règne de Marie de me prendre en tant que Capitaine des Armées Mariales.  Je vous assure que Marie triomphera… »  (Le 23 août 1972, à l’occasion d’un pèlerinage d’un Prêtre italien et de plusieurs fidèles, el Padre Pio est apparu à Clemente Domínguez et lui a dit:) « En tant que bon gardien de ce Lieu Sacré, Je suis ici pour te dire au revoir.  Mes petits enfants : faites-moi confiance. JE GARDE CE LIEU DES ENNEMIS. JE SUIS ICI À L’ENTRÉE POUR GARDER CE LIEU BÉNI.  C’est pourquoi je voulais apparaître ici maintenant ».(Que cet hommage affectueux au Padre Pio à l’occasion du sixième anniversaire de sa mort, soit un acte de gratitude de la part de tous les dévots du Palmar envers ce Saint gigantesque.  La nuit, une Messe a été célébrée en l’honneur du Padre Pio.  Dans le Lentisque du Palmar, une petite image du Padre Pio est vénérée, parmi d’autres images de Saints.)

Biographie de Saint Pio de Pietrelcina

23 septembre

Prêtre.  Religieux.  Docteur.  Grand mystique.  Stigmatisé Martyr Spirituel.  Apôtre du Chapelet Pénitentiel.  Éminent Protecteur des Carmes de la Sainte Face.  Appelé Francis Forgione de Nunzio dans le monde, il est né le 25 mai 1887 à Pietrelcina, Benevento, Campania, en Italie, au sein d’une famille de paysans modestes.  Fils de Gracio Maria et Maria Josepha, il était le quatrième de leurs sept enfants.  Sa famille était si pauvre que son père a dû émigrer deux fois en Amérique.  Il a passé ses premières années dans le silence de sa ville, où il s’est dédié au travail agricole.  De santé précaire, il était un chrétien exemplaire ; il aimait le calme et la solitude et fréquentait régulièrement l’église paroissiale, où il priait pour de longues périodes.  À l’âge de cinq ans, ses premiers phénomènes mystiques ont commencé et il n’en a parlé à personne que des années plus tard.  Il a fait ses études primaires à Pietrelcina.  Dès son plus jeune âge, il a commencé à ressentir le désir de se consacrer entièrement à Dieu.

Saint Pio est entré dans le couvent des capucins du Morcone le 6 janvier 1903 et, le 22 du même mois, il a reçu l’habit religieux et le nom de Pio.  Le 25 janvier 1904, il est transféré au prieuré Saint-Élie de Pianisi, dans la province de Campobasso, où il a commencé ses études de philosophie et les a terminées en 1906.  À cette époque, d’autres phénomènes mystiques sont réapparus dans sa vie.  Ses supérieurs ont apprécié sa persévérance, sa disponibilité et son obéissance.  Le 27 janvier 1907, il a prononcé ses vœux perpétuels.  Il a fait ses études théologiques dans les centres de formation de capucins de Serracapriola et de Montefusco.

Il n’a pas brillé pour son intelligence, mais pour son comportement toujours humble, doux et obéissant.  Des premiers mois de 1909 jusqu’à février 1916, en raison d’une maladie mystérieuse, il a vécu, à quelques exceptions près, dans la maison familiale de Pietrelcina, sa ville natale, où il y avait un climat plus favorable à sa santé.  Là, il a continué sa formation en Théologie et il s’est efforcé pour mener une vie de prière en participant aux services religieux à l’église paroissiale.  Il a été ordonné Prêtre le 10 août 1910 à la cathédrale de Bénévent et avec une grande joie il a célébré sa première Messe à l’église de Pietrelcina.

Sa paix n’a pas duré, cependant, car il s’est retrouvé gravement affligé par des tentations impures et le démon perturbait son âme de multiples façons.  La lutte de Saint Pio contre l’ennemi infernal a atteint des sommets inconnus.  Le 28 mars 1913, il a eu une vision de Jésus-Christ souffrant, complètement défiguré et dans un état pitoyable.  Le Christ et Marie le consolaient avec de fréquentes apparitions et en même temps, le diable cherchait à lui rendre la vie impossible.  En septembre 1910, il a reçu les stigmates, invisibles, mais douloureux à certains moments.  Dans les années 1915 à 1917, pendant la Première Guerre Mondiale, avec des absences prolongées pour des raisons de santé, on l’a recruté dans l’armée en tant que soldat à Bénévent, Naples et Foggia.  Le 4 septembre 1916, Saint Pio a été envoyé au prieuré de San Giovanni Rotondo, une petite ville située sur le mont Gargano, où il devait vivre les cinquante-deux dernières années de sa vie.  Son entrée dans ce prieuré a marqué une nouvelle étape dans son ministère de direction spirituelle.  Au début, on lui a confié la formation spirituelle de la petite école du prieuré.  Le 20 septembre 1918, il a reçu les stigmates visibles de la Passion du Christ.  La Sainte Messe à peine célébrée, tandis qu’il rendait son action de grâce dans le chœur, il a vu que le Saint Christ du crucifix du prieuré avait pris vie, et les pieds, les mains et le côté du Seigneur saignaient abondamment. 

Devant cette vision, le saint capucin se sentait comme s’il était en train de mourir, et lorsque la vision a terminé, il a réalisé que ses pieds, ses mains et son côté étaient transpercés, et que le sang coulait à flots.  En ce qui concerne la réception des blessures, le saint lui-même raconte : « Jésus m’a souvent dit : « Tu m’aurais abandonné, mon fils, si Je ne vous avais pas crucifié.  Sous la croix, on apprend à aimer et Je ne donne pas la croix au monde entier, mais uniquement aux âmes que J’aime » ». 

Ces charismes extraordinaires, ainsi que d’autres, lui ont rapidement gagné une renommée mondiale, mais lui ont aussi occasionné des problèmes et des souffrances sans fin.  En 1919, les stigmates ont été examinés par plusieurs médecins qui estimaient qu’il s’agissait de véritables blessures qui n’avaient pas été causées par aucune cause naturelle.  Néanmoins, l’année suivante, le prêtre franciscain milanais Augustine Gemelli, médecin qualifié, a examiné les blessures et a fourni au Saint-Office un rapport négatif qui servait comme raisonnement pour les détracteurs du saint capucin.  Un mois plus tard, à son retour au Vatican après avoir rendu visite à Saint Pio, Monseigneur Sily a donné des renseignements louables sur l’affaire au Saint-Père le Pape Saint Benoît XV le Grand, qui a apporté son soutien constant au saint capucin.

De nombreux pèlerins venaient au prieuré de San Giovanni Rotondo et Saint Pio confessait les hommes et les femmes quotidiennement pendant de longues heures.  Les aristocrates, les travailleurs, les enfants et les personnes âgées venaient voir le saint stigmatisé, qui célébrait la Sainte Messe en présence d’une multitude fervente.  Les gens se rassemblaient pour entendre sa Messe, recevoir un conseil spirituel, ou simplement pour le toucher et emporter des reliques.  Le 6 février 1922, le Pape Saint Pie XI le Grand a été élu.  Le 11 mai de la même année, les premières mesures disciplinaires ont été prises à l’encontre de Saint Pio, qui a reçu l’ordre de célébrer la Sainte Messe tôt le matin et en privé.  Il lui était également interdit de bénir les fidèles ou de montrer ses mains stigmatisées. Néanmoins, des rapports médicaux et spirituels favorables ont été envoyés au Vatican.  En juin 1922, l’évêque corrompu, lubrique et simoniaque de Manfredonia, Paschal Gagliardi, en présence de cardinaux et d’évêques de la Congrégation du Consistoire, a déclaré calomnieusement : « J’ai moi-même vu le Padre Pio se poudrer et se parfumer, et lors d’une visite au prieuré, j’ai découvert une bouteille d’acide nitrique avec laquelle il provoquait ses stigmates et une bouteille d’eau de Cologne pour les parfumer.  Je l’ai dit sous serment.  Le Padre Pio est possédé du diable et les moines de San Giovanni Rotondo sont une bande d’escrocs ».

Le 31 mai 1923, le Saint-Office a émis un décret négatif sur le saint capucin.  Dans une lettre ultérieure, on projetait la possibilité de le transférer.  Saint Pio a envisagé sereinement son avenir en disant : « Ils peuvent faire ce qu’ils veulent.  Il me suffit qu’il ne m’interdisent pas de dire la Messe et de recevoir Jésus dans mon cœur ».  À partir du 25 juin 1923, plusieurs milliers de personnes, dirigées par le maire de San Giovanni Rotondo, ont manifesté devant les portes du prieuré pour demander la suspension des sanctions disciplinaires.  Le lendemain, Saint Pio a célébré la Messe dans l’église conventuelle en présence de ses fidèles.  En juillet de la même année, le général des capucins a reçu l’ordre du Saint-Office de transférer Saint Pio au prieuré d’Ancône. À San Giovanni Rotondo, la tension était extrême car tous réclamaient que le saint capucin reste dans son prieuré.  Le transfert n’a jamais été effectué.  Le 24 juin 1924, le Saint-Office a demandé aux fidèles de ne pas avoir de correspondance avec Saint-Pio, rendant ainsi son isolement complet.

Le 11 juillet 1926, le Saint-Office a demandé aux fidèles de ne pas lui rendre visite.  En mai 1931, un décret du Saint-Office a privé le saint capucin de toutes les facultés du ministère sacerdotal, à l’exception de la célébration de la Messe en privé, et pas dans l’église publique.  Le 13 mars 1933, le Pape Saint Pie XI le Grand a envoyé une commission à rendre visite à Saint Pio.  Le rapport favorable envoyé au Pape a permis que la situation change, au grand enthousiasme du peuple.  Le 14 juillet 1933, par décret du Saint-Office, il était autorisé à célébrer la Messe en public et à entendre des confessions.  Saint Pio a joui donc d’une liberté relative et a repris ses activités de directeur des consciences.  Ses enfants spirituels augmentaient constamment et son confessionnal n’était jamais vide, des milliers de pèlerins se rendant chaque jour au prieuré.  Le 2 mars 1939, le Pape Saint Pie XII le Grand a été élu.

La Seconde Guerre Mondiale a causé malheur et souffrance à San Giovanni Rotondo et, jusqu’à la fin de la guerre, le prieuré des Capucins accueillait des soldats des armées en guerre, recevant tous la même attention du saint capucin.  En 1940, Saint Pio a eu l’idée de fonder une maison des malades et l’a confiée à trois médecins qui ont mis en place un comité chargé de mener à bien ce travail.  A partir de 1941, le comité recevait des sommes considérables.  La construction de la Casa Sollievo della Sofferenza (maison pour le soulagement de la souffrance) a débuté le 19 mai 1947 et le grand travail a été achevé en décembre 1949.  Certains donateurs généreux continuaient à donner d’importantes sommes d’argent.  La renommée de Saint Pio a atteint son apogée à cette époque, puisqu’il était protégé par le Saint-Office, loué par la presse et admiré par les multitudes.  Cependant, l’envie s’est manifesté à un moment inattendu et le 16 janvier 1952, le Saint-Office a envoyé une lettre au supérieur général des capucins indiquant de nombreuses infractions à la loi de l’Église dans le prieuré des capucins. 

Quelques mois plus tard, huit biographies de Saint Pio ont été mises à l’Index.  L’inauguration de la Casa Sollievo della Sofferenza a eu lieu le 5 mai 1956, sous la présidence du Cardinal Jacob Lercaro, Archevêque de Bologne.  Plusieurs milliers de personnes, parmi lesquelles des journalistes, des politiciens et des médecins, ont assisté à la cérémonie.  Le Pape Saint Pie XII le Grand, par télégramme, a adressé ses félicitations et sa bénédiction apostolique paternelle à Sainte-Pio, aux dirigeants et aux personnes présentes pour son excellent travail.  Saint Pio a célébré la Messe devant l’hôpital. 

Cependant, à partir de 1957, de nouvelles persécutions contre Saint Pio de Pietrelcina ont commencé.  Ses ennemis l’accusaient maintenant de manier de grosses sommes d’argent, car il recevait des sommes considérables en aumônes pour faire face à son travail.  Le Pape Saint Pie XII, l’un des grands défenseurs du saint capucin, est décédé le 9 octobre 1958.  Angel Battisti, administrateur honnête et compétent de la Casa Sollievo, envoyait chaque année une déclaration de comptes au Saint-Siège.  Les évêques et les religieux essayaient de saisir les dons que Saint Pio avait reçus pour son travail.  Il serait trop long d’énumérer les problèmes liés à l’argent..  Certains évêques italiens se sont déclarés contre le saint capucin.

L’un d’eux était le pervers et cupide Bortignon, évêque de Padoue, qui, le 2 juillet 1959, a présenté au Pape Saint Jean XXIII un rapport négatif.  En 1960, les troubles sont retournés au prieuré de San Giovanni Rotondo.  Un prélat du Saint-Office a été envoyé au prieuré et a envoyé un rapport favorable sur Saint Pio, garantissant la bonne gestion de la Casa Sollievo.  Mais ses ennemis, pour abattre Saint Pio de Pietrelcina, ont mis en œuvre le stratagème infernal de placer trois microphones de manière à le surprendre en tout ce qu’il disait : un dans sa cellule, un autre dans le salon et un autre dans son confessionnal.  Tout était planifié par certains cardinaux, évêques, le Supérieur général de l’Ordre et autres supérieurs immédiats.  Les écoutes ont commencé le 9 mai 1960 et tout a été enregistré sur des bandes magnétiques.

L’évêque pervers Bortignon a présenté au tribunal du Saint-Office un long rapport d’accusation dans lequel Saint Pio était accusé d’un « schisme charismatique ».  Le 16 octobre, un journal italien a décrit Saint Pio comme « le capucin le plus riche du monde ».  Le 5 novembre 1960, de nouvelles mesures restrictives ont également été prises à l’encontre du saint capucin pour limiter ses contacts avec les fidèles et une porte de barres de fer a été placée à l’entrée de l’église où il célébrait la Sainte Messe.  Le saint capucin a été contraint de vivre comme un reclus, isolé de force, à l’exception des confessions, bien que strictement contrôlé.  Son temps pour célébrer la Messe a également été restreint.

Saint Pio ne trouvait de consolation que dans la prière et la méditation, ne vivant qu’avec les yeux fixés sur le Christ crucifié.  Quand il a été informé que le Saint-Siège souhaitait devenir propriétaire de la Maison-Hôpital de San Giovanni Rotondo, Saint Pio a donné son accord, en faisant don de ses biens par acte juridique.  Le saint capucin ne trouvait de soutien que dans ses nombreux fils et filles spirituels, toujours disposés à soulager ses souffrances.  Le 19 juin 1963, le Pape Saint Paul VI a été élu.  Depuis lors, la situation a changé et le 30 janvier 1964, le saint Cardinal Ottaviani a informé le provincial capucin que Saint-Paul VI avait l’intention de rétablir la pleine liberté à Saint Pio.  Ce dernier, dont l’endurance physique était maintenant réduite, devait être soutenu à l’autel lors de la célébration de la Messe.  Le 22 septembre 1968, les capucins célébraient solennellement le cinquantième anniversaire de la stigmatisation de Saint Pio.  Des milliers de pèlerins se sont rendus au prieuré de San Giovanni Rotondo.  Le saint capucin, pratiquement mourant, célébrait la Messe en leur présence quand il s’est soudainement effondré en présence de tous.  Le lendemain, le 23 septembre 1968, après la réception des Derniers Sacrements Saint Pio est mort en sainteté dans sa cellule du prieuré de San Giovanni Rotondo, en prononçant les noms de Jésus et de Marie, et les marques visibles des stigmates ont disparu de son corps.

Le Pape Saint Grégoire XVII le Très Grand, de Glória Olívæ, dans son dixième document pontifical du 12 septembre 1978, a solennellement béatifié et canonisé Saint Pio de Pietrelcina.  Le Souverain Pontife Palmarien, a fait constater dans le Document cité, entre autres, la déclaration qui suit :« En tant que Docteur Universel de l’Église, au moyen du présent Document Pontifical, nous apportons quelques détails sur la vie et l’œuvre du Prêtre capucin italien, le Padre Pio de Pietrelcina.  Nous énonçons quelques-uns des principaux motifs qui nous animent à cette cause sainte, à savoir : La seule véritable Église fondée par Notre Seigneur Jésus-Christ sur le roc solide de Pierre, appelée en vérité l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique, est enracinée dans le Saint-Siège apostolique du Palmar de Troya, un lieu étroitement lié au vénérable Padre Pio.  En tant que Père Commun de toute l’Église assisté par le Saint-Esprit, nous croyons, confessons et reconnaissons les vertus héroïques de l’éminent Prêtre capucin, et nous le présentons aujourd’hui comme modèle pour les fidèles.  Nous connaissons la vie héroïque, merveilleuse et belle, ornée de l’auréole de la sainteté, de ce sublime capucin.  Nous déclarons que le Padre Pio a vécu un martyre intense et profond pendant plus de cinquante ans.  Le Padre Pio a reçu les stigmates de la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ, ce qui le faisait participer à la Passion Sacrée du Christ avec une grande intimité et profondeur.  Nous déclarons que le Padre Pio a vécu une vie entièrement consacrée à Dieu et au service des âmes.  Il a vécu une vie spirituelle exemplaire.  Il s’est abandonné complètement à la prière et à la pénitence et il a pratiqué constamment la vraie charité.  Nous déclarons que le Padre Pio a subi une persécution continuelle, des incompréhensions, des douleurs intenses de l’esprit et de la chair.  Il a enduré toutes ses souffrances avec une abnégation admirable pour l’amour de Dieu et de son Église.  Nous déclarons que la vie du Padre Pio était celle d’un vrai martyr.  Nous savons que le Saint-Office l’a condamné injustement cinq fois, ce qui a considérablement intensifié son martyre.

 De même, il a beaucoup souffert lorsqu’un groupe de clercs, composé de cardinaux, d’évêques, du Père Général de l’Ordre et de supérieurs immédiats, a commis le sacrilège de violer le sceau sacré de la Confession en installant secrètement des microphones dans le confessionnal.  Sans aucun doute, c’était un stratagème satanique pour tenter de faire tomber le Padre Pio.  Malheureusement, notre vénéré prédécesseur, le Pape Jean XXIII, conseillé par ce groupe maudit, est également devenu un persécuteur du Padre Pio.  C’était un cas sans précédent dans l’histoire de l’Église.  Malgré tout cela, le Padre Pio est resté inébranlable et l’a offert tout uni à la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ et aux Douleurs de la Très Sainte Vierge Marie.  Nous déclarons que le Padre Pio a passé sa vie à faire le bien, à l’imitation du Divin Maître.  Nous déclarons également, à titre d’information, que le Padre Pio a été favorisé par Dieu avec d’innombrables charismes, visions, stigmates, lévitations et autres mystères mystiques.

 Le Padre Pio a laissé une grande constellation d’enfants spirituels dans le monde entier.  Les enfants spirituels du Padre Pio ont toujours trouvé en lui un modèle de vie chrétienne exemplaire.  Nous rappelons à tous les fidèles que Notre Révérend Prédécesseur, le Pape Paul VI, a réhabilité l’inoubliable souvenir spirituel de la vie exemplaire du Padre Pio.

Nous déclarons que cette vie exemplaire du Padre Pio a été couronnée par d’innombrables miracles accomplis grâce à son intercession, même quand il était encore en vie ».

Saint Pio de Pietrelcina a été une figure remarquable des Apparitions du Palmar de Troya, à Séville, en Espagne. Ses apparitions aux voyants de ce Lieu Sacré étaient très fréquentes.  Il y a eu des périodes où le Padre Pio est apparu au Palmar tous les jours et plusieurs fois par jour.

En outre, sa présence au Palmar a été remarquée par de nombreux pèlerins à travers certains signes prodigieux, parmi lesquels des parfums.  Le Padre Pio est devenu visible pour la première fois au Palmar de Troya alors qu’il était encore en vie, peu de temps après le début des Apparitions.  La préférence du Saint stigmatisé pour El Palmar de Troya n’est pas surprenante, car il a lui-même prophétisé que la Très Sainte Vierge apparaîtrait dans une petite ville située entre les villes de Séville et Cadix, en Espagne.  Lorsd’une de ses apparitions au Palmar de Troya, le Padre Pio a enseigné comment prierle Saint Chapelet Pénitentiel.  Le Padre Pio s’est adressé aux voyants du Palmar de Troya et, par leur intermédiaire, a transmis des bénédictions, des conseils, des orientations, des paroles d’encouragement, des réprimandes, des remerciements, etc., etc., à de nombreux pèlerins qui visitent ce Lieu Sacré.

Béatifié et canonisé par le Pape Saint Grégoire XVII le Très Grand le 12 septembre 1978.  Il a été déclaré Docteur de l’Église par le même Pape le 6 novembre 1989.